Dark tourism ou tourisme mémoriel symbolique ?: Les ressorts d’un succès en terre arc-en-ciel

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5 septembre 2016

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Fabrice Folio, « Dark tourism ou tourisme mémoriel symbolique ?: Les ressorts d’un succès en terre arc-en-ciel », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.ah99hf


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À travers cette contribution sera esquissée une lecture critique des ressorts des prestations du dark tourism ou tourisme sombre. Qu’est-ce qui peut inciter à la mise en tourisme puis au succès – en termes de notoriété – d’objets historiques dits sensibles ? En nous inspirant du terrain sud-africain, une mise en perspective sera opérée en le confrontant à la littérature scientifique et à des exemples notoires tirés de la scène internationale. Ce choix se justifie par le fait que les prestations du dark tourism en Afrique du Sud, en plus d’apparaître comme nombreuses et diversifiées dans leurs formes, paraissent combiner plusieurs facteurs de réussite. Pour certains, il est possible de les associer à une tendance inscrite dans un contexte de mondialisation touristique, pour d’autres, à des particularismes locaux aux enjeux affirmés. Parmi les principaux lieux proposés, on trouve ceux plongeant dans la politique ségrégative de développement séparé ou apartheid. En vertu du fait qu’ils sont l’émanation ou la résultante d’une période discriminatoire longue (1948-1991), instable et souvent violente, laquelle a marqué la nation au fer rouge, nous questionnerons ici la pertinence de les rattacher au tourisme sombre, ou plutôt à une forme de tourisme de mémoire « grave », très symbolique.

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