Reforma financiera y negociación política. Los erarios públicos y montes de piedad en tiempos de Felipe IV (1622-1628)

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1 janvier 2003

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Anne Dubet, « Reforma financiera y negociación política. Los erarios públicos y montes de piedad en tiempos de Felipe IV (1622-1628) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.ahk9x9


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El texto analiza la reformulación que hizo el Conde Duque de Olivares del proyecto de los erarios públicos y montes de piedad a principios del reinado de Felipe IV y la negociación de que fue objeto hasta finales de los años 1620. Olivares recupera aquí un proyecto imaginado a mediados del siglo XVI, que participaba de la política de beneficencia, la reforma de la hacienda y el arbitrio económico. Lo transforma en un instrumento de financiación de la monarquía que debería permitirle al rey controlar las haciendas municipales, utilizando los patrimonios de las ciudades y villas para garantizar sus propios empréstitos. Al mismo tiempo, Olivares pretende reformar la fiscalidad para agravar la carga de los poderosos. El análisis de las discusiones entre el entorno real y las cortes, las ciudades representadas en ellas, el clero y la gran nobleza, permite mostrar que se trata de una verdadera negociación en la cual los poderes concurrentes reconocen la legitimidad del otro, lo que no excluye, por cierto, la relación de fuerzas.

Ce texte analyse la reformulation du projet des tresoryes et monts-de-piété à laquelle procède le comte-duc d'Olivares, favori du roi, au début du règne de Philippe IV, et la négociation dont le projet fait l'objet jusqu'à la fin des années 1620. Olivares reprend ici un projet imaginé au milieu du XVIe siècle, qui tenait de la politique de bienfaisance, de la réforme des finances et de l'avis économique, et il en fait un instrument de financement de la monarchie qui permettrait au roi de contrôler les finances municipales en utilisant leurs patrimoines pour garantir ses propres emprunts. En même temps, il se propose de réformer la fiscalité pour accroître la charge des potentats locaux. L'analyse des tractations de l'entourage royal avec les Cortes, les villes qui y étaient représentées, le clergé et la grande noblesse, montre en quoi nous avons affaire à une véritable négociation dans laquelle les pouvoirs concurrents reconnaissent la légitimité de l'autre, ce qui n'exclut pas - bien au contraire - le rapport de forces.

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