Prácticas resistentes en el México de la desaparición forzada

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18 janvier 2018

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Résumé Es En Fr

Este artículo reflexiona sobre la práctica de la desaparición forzada y cómo está ultrajando al territorio mexicano. Considerando la estrategia narrativa del Estado como relato que embiste la posibilidad de verdad jurídica e histórica y que impone el olvido, se analiza el desarrollo de construcciones de contraverdades que reivindican la urgencia de la memoria inmediata. Esto a partir de dos casos: las Caravanas de Madres Centroamericanas en México y el movimiento surgido del ataque a los estudiantes normalistas de Ayotzinapa; poniendo énfasis en cómo sus discursos y prácticas derrumban la narrativa unívoca oficial. Finalmente, se presentan algunas reflexiones sobre el estado de miedo y violencia que permea el país y la fundamental necesidad de aprender a nombrarlo.

This article reflects on how practice of enforced disappearance ravishes the Mexican territory. Scrutinizing the State’s narrative strategy as a rhetorical assault on the possibility of legal and historical truth, which imposes oblivion, it analyzes parallel constructions of counter-truths that pressingly claim for immediate memory. Two cases are used as a starting point of the analysis: the Caravan of Central American Mothers crossing Mexico and the movement that arose as a result of the attack led against Ayotzinapa normalista students on September 26th, 2014, bringing into focus how their discourses and practices shatter the univocal official narrative. Finally, the article puts forward some considerations on the state of fear and violence pervading the country at present as well as a fundamental need to learn to call it by its name.

Cet article met en jeu une réflexion sur la pratique de la disparition forcée et sur la manière dont celle-ci outrage le territoire mexicain. À partir de la stratégie narrative du récit de l’État qui s’approprie la vérité juridique et historique, et qui impose l’oubli, il s’agit d’analyser l’élaboration de constructions de contre-vérités qui revendiquent l’urgence d’une mémoire immédiate. Et ce à partir de deux cas : la Caravane des Mères d’Amérique Centrale au Mexique et le mouvement issu de l’attaque contre les étudiants normalistes d’Ayotzinapa. L’analyse s’attache à montrer comment leurs discours et pratiques détruisent le récit officiel univoque. Enfin, sont présentées quelques réflexions sur l’état de peur et de violence dans lequel vit le pays et sur la nécessité fondamentale d’apprendre à le nommer.

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