Ballroom culture (1970-today): intersectionality and performance

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25 mai 2023

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Raphaël Hoarau, « Ballroom culture (1970-today): intersectionality and performance », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.ai80aa


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Résumé En Fr

The lived experiences of Ballroom members, who are mostly Black and Latinx queer people, have long been overlooked in queer history. Most studies have focussed on the experiences of white gay men. The aim of this study is to fill this gap by drawing attention to this “silenced” community, and more specifically to the Ballroom community of New York, from the 1970s to the present day. Evolving in environments marked by queer phobia, racism and resentment, members have difficult relationships with the spaces in which they move and live. It is thus relevant to analyse how members forge more livable lives for themselves in New York and in the United States. In what seems to remain somehow a hostile world, members have been using marginal strategies of survival: the creation of queer spaces, and the use of intersectional performance to (re)create families, to perform normativity and forge new identities. Moreover, from the 1990s onwards, Ballroom members have been striving for visibility and recognition in mainstream society. This study is a gradual observation of the several aspects that shape Ballroom member's cultural practices.

Les expériences vécues des membres de la culture Ballroom, qui sont pour la plupart des personnes queers de couleur, ont longtemps été négligées dans l’histoire queer. La plupart des études se sont concentrées sur les expériences d'hommes gays blancs. L'objectif de cette étude est de combler cette lacune en attirant l'attention sur cette communauté « réduite au silence, » et plus particulièrement sur la communauté Ballroom de New York, des années 1970 à nos jours. Évoluant dans des environnements marqués par la phobie queer, le racisme et l’animosité,les membres entretiennent des relations difficiles avec les espaces dans lesquels ils se déplacent et vivent. Il est donc pertinent d'analyser comment les membres se forgent une meilleure vie à New York et aux États-Unis. Dans ce qui semble un monde hostile, les membres utilisent des stratégies de survie marginales : la création d'espaces queers, la performance intersectionnelle pour (re)créer des familles, interpréter la normativité et forger de nouvelles identités. De plus, depuis les années 1990, les membres de la Ballroom s'efforcent d'être visibles et reconnus dans la société mainstream. Cette étude se veut progressive, explorant les différents aspects qui façonnent les pratiques culturelles des membres.

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