Monique d'Amore, médecin psychiatre au CH Montperrin de 1977 à 2019 retrace sa carrière professionnelle et témoigne de son attachement à l'établissement

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20 août 2019

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Histoire orale du Centre hospitalier psychiatrique Montperrin d'Aix-en-Provence de 1950 à 2019 à travers des récits de vie professionnelle

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Pascale Gérard et al., « Monique d'Amore, médecin psychiatre au CH Montperrin de 1977 à 2019 retrace sa carrière professionnelle et témoigne de son attachement à l'établissement », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.aig0b7


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Le Dr Monique d’Amore explique ce qui l’a amenée à faire le choix de la discipline psychiatrie et raconte ses débuts à Montperrin au pavillon Régis et ses rencontres avec différents médecins Montperrinois. Pour elle, ce n’était pas ‘mieux avant’ mais c’était différent. A son arrivée, la dynamique restait asilaire car les patients étaient hospitalisés sur de longues périodes, ils vivaient à l’hôpital et les services de psychiatrie faisaient de l’accueil et du respect de l’humain une priorité. Et puis, l’hôpital a évolué et s’est ouvert sur l’extérieur grâce à de nouveaux médecins et également l’impulsion d’un jeune directeur vers le changement. Les projets extra-hospitaliers se sont multipliés. Le Dr D’Amore a fait toute sa carrière à Montperrin en occupant de nombreux postes à responsabilité et en mettant en place de nombreux projets. Elle est présidente de la CME (Commission Médicale d’Etablissement) pendant un mandat et participe notamment aux projets du Centre Médico-Psychologique Aixois et de l’USI (Unité de Soins Intensifs) sur lesquels elle revient. Aujourd’hui, cheffe de service du Service Réhabilitation (thème qui a toujours été son fil conducteur avec celui du travail de secteur), elle souhaite utiliser tous les outils à disposition pour le mieux-être des patients. Le socle théorique de sa pratique est la psychanalyse mais cela ne l’empêche pas d’utiliser d’autres axes de travail, même décriés par certains à condition de les intégrer dans une approche clinique globale. Il faut faire très attention en psychiatrie comme ailleurs aux clivages idéologiques. Elle tient beaucoup à la notion de transversalité et d’équipe (qu’il faut réussir à constituer). C’est l’équipe qui soigne. La loi HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoires) avec la mise en pôles a été nuisible à la psychiatrie et aux organisations soignantes en valorisant l’aspect économique qui occupe une place centrale dans les discours et les choix au détriment de la dimension soignante pense-t-elle. Et, si dans les unités elle reconnaît le manque de personnels soignants, leur souffrance est dit-elle liée à une perte de sens du travail. Les projets en psychiatrie rencontrent souvent des écueils et il faut les accompagner longtemps… Malgré tout, elle estime que Montperrin est un hôpital qui a su garder une belle dynamique. Elle pense sincèrement que les patients y sont bien soignés. “Montperrin a su s’adapter tout en conservant ses racines et son éthique”.

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