La consommation des jeux de hasard: un exemple d'application de la complexité à un objet sociologique

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2 avril 2007

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Audrey Valin, « La consommation des jeux de hasard: un exemple d'application de la complexité à un objet sociologique », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.aihphh


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L'analyse du hasard est étymologiquement liée au jeu ; le mot est emprunté aux Arabes vers le XIIème siècle et vient de azzahr qui était un jeu de dés. En étudiant les jeux de hasard, nous tentons de comprendre une activité sociale qui met en scène l'aléa. Pour ce faire, nous posons le problème en terme d'action, afin d'appréhender les stratégies que les individus mettent en place face à l'indéterminé. Dès lors, la pensée complexe qu'offre Edgar Morin est fondamentale en ce sens qu'elle réhabilite le hasard et permet de l'intégrer à la réflexion. Notamment, l'auteur nous permet de considérer que l'action n'est pas seulement une stratégie qui se borne à lutter contre l'aléa, mais qu'elle tente également de l'utiliser. Dans ce sens, il convient de dépasser le classique diptyque rationnel-irrationnel et, là encore, Edgar Morin nous en offre la possibilité, rappelant selon les enseignements de Gaston Bachelard et de Pierre Auger, qu'il faut reconnaitre aussi le sur-rationnel et encore l'a-rationnel. Sans jugement, nous pouvons ainsi comprendre que nos comportements, à l'image de notre existence, ne sont ni absurdes ni rationnels ; ils sont.

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