An Evaluation of Botanical Assemblages from the Third to Second Millennium B.C. in Northern Syria

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2007

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Résumé Fr

L'analyse de plus de 55000 restes botaniques provenant de trois sites de l'Âge du Bronze de Syrie du Nord - Tell Mozan, Emar, Tell Jerablus Tahtani - apporte de nouveaux éléments de compréhension des conditions environnementales régionales avant et après l'"effondrement" des civilisations de l'Âge du Bronze Ancien. Les restes botaniques de Tell Mozan et Tell Jerablus indiquent une distribution de la forêt ouverte de chênes caducifoliés plus méridionale en Syrie du Nord qu 'aujourd'hui. À Tell Mozan, les charbons des couches datées entre 2250 et 2100 B.C. enregistrent une aridification climatique. Bien que non identifiée à partir des assemblages de charbons, la courte amélioration climatique de 2100-2000 B.C. est présente dans les résultats d'analyses de graines et de restes de fruits, plus précisément dans ceux qui indiquent une plus grande humidité ; et dans les grains de blé nu. À partir du Bronze Moyen (c-à-d. 2000-1800 B.C.), l'ubiquité et les pourcentages de restes de chênes caducifoliés diminuent à Tell Mozan, en relation avec une probable dégradation de la végétation forestière d'origine anthropique. À Emar, les échantillons de charbons indiquent que la forêt steppique naturelle de pistachiers-amandiers était déjà fortement dégradée dans la région du Moyen- Euphrate à la fin du Bronze Ancien, sous l'effet d'impacts soit anthropiques soit climatiques. La ripisylve des bords de l'Euphrate était plus luxuriante qu'aujourd'hui, avec une plus grande variété de taxons, dont des peupliers, saules, tamaris, aulnes, frênes, platanes et des ormes. À Emar pendant le Bronze Moyen, l'augmentation constatée du ratio tamaris-peupliers/saules est à mettre en relation avec des conditions climatiques plus sèches et l'expansion des cultures irriguées également soulignées par l'évolution des restes de fruits et les graines.

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