La musique, ou le sujet à son commencement. Vers une phénoménologie de l'invisible

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2012

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François Félix, « La musique, ou le sujet à son commencement. Vers une phénoménologie de l'invisible », Les Études philosophiques, ID : 10670/1.ajwno9


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Abordées dans leur radicalité, les thèses de Schopenhauer consacrées à la musique font plus encore que rassembler le mouvement entier de sa pensée. S’y réalise en effet une véritable phénoménologie de la musique avant la lettre, plus pénétrante et plus adéquate à l’ordre musical que toutes les tentatives depuis élaborées à partir de la conscience intentionnelle, dont elle a comme anticipé les insuffisances. Ce faisant, elles pointent en direction d’une phénoménologie d’avant le phénomène, d’une phénoménologie du pâtir, où en amont de la visibilité, au désaisissement de tout projet, préalablement encore à la structure perceptive, se contractent ensemble l’existence elle-même et la possibilité d’un monde.

Approached on their radicality, Schopenhauer’s propositions devoted to music do more than gather the whole movement of his doctrine. A real phenomenology of music gets realized there, more penetrating and more adequate to the nature of music than all the attempts since elaborated from intentional consciousness, of which the philosopher has for anticipated the incapacities. In doing so, these propositions point towards a phenomenology of what happens previous to the phenomenon, a phenomenology devoted to pre-objective feeling, where prior to the visibility, prior even to the perceptive structure stricto sensu, ones acquires together the existence itself and the possibility of the existing world.

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