Si la figure de la cohabitation a fait florès, celle du voisinage est restée marginale. En France, les études sur la conflictualité des voisins l’ont largement emporté, laissant dans leur sillage l’idée qu’au mieux, le voisinage aboutirait à une sorte de communautarisme entre personnes qui se ressemblent et, au pire, à une guerre des gangs. Les services que rend l’idée de voisinage sont pourtant nombreux. Cet article est destiné à montrer qu’à partir de l’organisation de la simple proximité géographique (ce qu’est le voisinage) émergent une ouverture de la ville sur la nature ainsi que des solutions de coexistence multi-espèces.
If cohabitation has been flourishing a concept, that of neighborhood has remained quite marginal. In France, conflicts between neighbours have largely prevailed in the literature, leading to the idea that neighbourhood equates to communalism where, at best, similar people live together and, at worst, where gang wars erupt. Yet the concept of neighborhood is valuable on many respects. This article intends to show that starting from defining it as mere geographical vicinity neighborhood summons an opening of the city onto nature as well as solutions for multi-species coexistence.
Mientras se extiende la figura de la convivencia, la de la vecindad se ha mantenido marginal. En Francia, los estudios sobre la conflictividad de los vecinos han prevalecido en gran medida, dejando tras de sí la idea de que, en el mejor de los casos, la vecindad conduciría a una especie de comunitarismo entre personas que se parecen y, en el peor, a una guerra de bandas. Sin embargo, los servicios que presta la idea de vecindad son numerosos. Este artículo pretende demostrar que de la organización de la simple proximidad geográfica (que es el barrio) surge una apertura de la ciudad a la naturaleza, así como soluciones para la convivencia multiespecie.