Photographie de Véronique de Colombel | Enquêtes linguistiques en Afrique | Montagnes Ouldémés

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1975

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Véronique de Colombel, « Photographie de Véronique de Colombel | Enquêtes linguistiques en Afrique | Montagnes Ouldémés », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.allqmf


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Résumé Fr

Cliché pris par Véronique de Colombel au cours d’enquêtes linguistiques en Afrique, Nord-Cameroun. monts du Mandara.Le territoire ouldémé, situé dans une région de savane arbustive, est inséré dans la bordure du plateau central des monts du Mandara, exclusivement habités par des populations de langues tchadiques. C’est un « massif-presqu’île », bien individualisé par la présence de deux vallées où coulent les mayo ouldémé et plata. Il a l’aspect d’une forteresse, tant les pentes sont fortes et tant ses habitations, logées traditionnellement sur les promontoires rocheux, sont invisibles quand on en fait le tour. Les divers lignages y ont accès par des sentes attitrées au travers de plaques rocheuses fortement inclinées et entaillées de marches par endroits. Le reste du terrain est occupé par des terrasses de culture pour le mil et des lieux sacrés mêlés à l’habitat. Plusieurs enclos de parents proches se regroupent, offrant l’aspect de petites grappes de toits. Chaque lignage s’approprie une petite unité morphologique : versant, croupe, arête, où sont disséminés les « hameaux ». À l’intérieur du territoire lignager, un principe hiérarchique, pratiquement tacite, préside à son occupation : les plus âgés se réservent les lieux les plus élevés où pointent les rochers sacrés ; les plus jeunes s’installent en contrebas. De nos jours s’amorce une descente dans les vallées.

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