19 novembre 2014
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Dima El-Horr, « Le cinéma libanais après la guerre civile. Un cinéma mélancolique et urbain (de 1990 à nos jours) », Theses.fr, ID : 10670/1.amickr
Depuis la fin de la guerre civile libanaise en 1991, le cinéma libanais décline le mal existentiel et le sentiment de mélancolie d’une génération dont les personnages étrangers au monde comme à eux mêmes, sans repères, font face à la répétition des violences, la séparation, le deuil, ou l’exil, trainent leur mal-être dans une ville en éternel chantier et où les morts tels des fantômes réapparaissent d’entre les ruines. Entre un monde qui s’effondre et un passé qui s’efface, la mélancolie habite ces films dont les récits fragmentés et éclatés ne s’achèvent jamais. Avec Ghassan Salhab, Michel Kammoun, Joanna Hadjithomas, Khalil Joreige, Mohammad Soueid, Danielle Arbid, Christophe Karabache, Waël Noureddine, Nigol Bezgian, Borhane Alaouié, Jocelyne Saab... un nouveau cinéma s’invente.