Richard Pellé, « L'enceinte augusto-tibérienne de Nîmes: dernières avancées », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.amvg5q
Deux enceintes couvrent l’agglomération nîmoisedans l’Antiquité : l’enceinte protohistoriqued’une quarantaine d’hectares de superficie,dont nous n’avons que peu de traces et qui disparaît totalementavec la création de l’enceinte du début duPrincipat. Cette dernière a englobé des structures de l’oppidumgaulois, sa tour de guet monumentale notamment,située sur une des collines ﴾la Tour Magne﴿, ainsi que lesanctuaire de la Fontaine ﴾l’Augusteum﴿. L’enceinteromaine, datée communément de l’an 11‐12 du règned’Auguste ﴾16‐15 av. J.‐C.﴿ d’après l’inscription retrouvéesur une de ses portes, dénommée porte d’Auguste, est engrande partie aujourd’hui détruite.