Les destins psychiques de l’affect chez l’analyste en séance, à l’origine de nouvelles théories

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Le rapport d’André Green de 1970 a marqué le retour de l’affect au cœur de l’histoire et de la pratique de la psychanalyse. Depuis, les travaux d’Annie Reich et de Paula Heimann ont permis de faire évoluer la théorisation du contre-transfert par des approches à la fois créatives, profondes et sincères. Pour retrouver en lui ce contre-transfert, l’analyste doit déployer une activité psychique intense : c’est en se rendant sensible à son propre inconscient qu’il pourra le transformer en lui-même et arriver à une interprétation fidèle à la doxa analytique.

André Green’s 1970 report marked the return of affect to the heart of the history and practice of psychoanalysis. Since then, the work of Annie Reich and Paula Heimann has enabled the theorization of countertransference to evolve through approaches that are at once creative, profound and sincere. To rediscover this counter-transference in himself, the analyst must engage in intense psychic activity: it is by becoming sensitive to his own unconscious that he will be able to transform it within himself and arrive at an interpretation that is faithful to the analytical doxa.

El informe de André Green de 1970 marcó el retorno del afecto al centro de la historia y de la práctica del psicoanálisis. Desde entonces, los trabajos de Annie Reich y de Paula Heimann han permitido la evolución de la teoría de la contrateranferencia a través de enfoques a la vez creativos, profundos y sinceros. Para encontrar en sí la contratransferencia, el analista debe desplegar una actividad psíquica intensa: siendo sensible a su propio inconsciente él podrá transformarlo en sí mismo y alcanzar una interpretación fiel a la doxa analítica.