2016
Christian E. Roques, « Argumente von außen. Die französischen Wurzeln der Schmitt’schen Romantikkritik », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.arilo0
Dans les nombreux et vifs débats qui s’articulent autour de l’idéologème du « romantisme politique » sous la République de Weimar, la position antiromantique de Carl Schmitt détonne à la fois par sa radicalité, mais aussi par son décalage par rapport au reste du champ intellectuel weimarien sur cette question. Dès lors, la réception de Romantisme politique (1918) fut aussi large que négative : rares sont les auteurs qui adhèrent aux analyses schmittiennes sur l’occasionalisme romantique. Cette marginalité intellectuelle de Schmitt s’explique mieux, si l’on s’intéresse aux racines de sa critique du romantisme : celles-ci sont prioritairement françaises. Plus précisément, même s’il ne l’admet qu’à mots couverts, Schmitt puise l’essentiel de ses idées antiromantiques auprès des auteurs de l’Action française. [source : https://ciera.hypotheses.org/465]