On the Self-Enveloped Selflessness of Keats’s Last Great Ode

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2020

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Jeremy Elprin, « On the Self-Enveloped Selflessness of Keats’s Last Great Ode », Études anglaises, ID : 10670/1.arrjs7


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L’ode à l’automne de Keats demeure, 200 ans après sa publication, l’un des poèmes les plus connus de la littérature anglaise. Il est néanmoins important de se rappeler qu’il fut transcrit, partagé, et conservé (par le biais d’une correspondance privée) bien avant sa diffusion imprimée destinée à un lectorat anonyme — y compris des critiques potentiellement hostiles. Cet article se propose de réinsérer le poème dans son contexte épistolaire original, afin de mettre en exergue sa qualité de don privé. En lisant le poème, ainsi que la série de lettres qui le firent émerger, à la lumière de l’étude classique de Lewis Hyde sur l’esprit du don et de la création artistique ( The Gift), cet article examine le lien entre altruisme et effacement de soi qui fait de cette dernière grande ode de Keats un chef-d’œuvre du don.

In the 200 years since its publication, Keats’s ode “To Autumn” has enjoyed one of the most prolific afterlives of any poem written in English. But it is important not to lose sight of the means through which, prior to its being published for an anonymous body of readers (and potentially hostile critics), it was first transcribed, shared, and preserved—embedded in the medium of private correspondence. This article proposes to read the poem back through the epistolary material which framed its initial transmission, a lens which brings into focus the gift-like nature of Keats’s private offering. By bringing the poem (and the set of letters which paved the way for its composition and dissemination) into dialogue with Lewis Hyde’s classic study, The Gift, this article aims to reconsider the selflessness of Keats’s last great creative achievement, while celebrating its vital gratuitousness.

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