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C. Schneider et al., « Rapport I.9. Les besoins en eau dans les raffineries de pétrole françaises », Journées de l'hydraulique, ID : 10670/1.aru2dd
On étudie les raisons de la dispersion des besoins en eau par tonne de pétrole brut traité dans les Raffineries françaises. Des valeurs moyennes de ces besoins sont établies pour les Raffineries du littoral et pour celles de l’intérieur. Il est possible de réduire l’utilisation d’eau au stade du projet de raffinerie ; des études d’optimisation doivent être faites dans chaque cas. L’aspect économique du problème se présente généralement comme suit : 1°) Température du produit refroidi supérieure à 60 ° C : les aéroréfrigérants sont avantageux. 2°) Température du produit refroidi inférieure à 60 ° C: — Eau douce abondante, gratuite, de qualité et température convenables, à proximité immédiate : la réfrigération en circuit ouvert l’emporte. — Si l’on s’écarte de ces conditions idéales, de plus en plus difficiles à réunir, plusieurs cas sont à considérer : Raffineries du littoral : Prix de revient de l’eau industrielle traitée inférieur à 0,40 F/m3 : la tour de réfrigération atmosphérique est avantageuse. Si ce prix est dépassé, il est préférable de pomper de l’eau de mer. Raffineries de l'intérieur : Prix de revient de l’eau industrielle traitée inférieur à 0,80 F/m3 : la tour de réfrigération atmosphérique est la meilleure solution. Si ce prix est dépassé, il est préférable d’utiliser des aéroréfrigérants dans la mesure où ce procédé est compatible avec la température de sortie du produit.