Didon se sacrifiant d'Etienne Jodelle

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Charlotte Bonnet et al., « Didon se sacrifiant d'Etienne Jodelle », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.as6srr


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De l’œuvre tragique d’Étienne Jodelle (1532-1573), seules trois pièces nous sont parvenues dont deux tragédies. Cléopâtre captive, première tragédie en français représentée en France, reçut un triomphe lors de sa représentation devant le roi en 1553. Didon se sacrifiant, composée et jouée vers le milieu des années 1550, annonce par son titre un sujet élevé mais profane et un fort intertexte virgilien. Ce titre fait aussi écho à celui d’une tragédie sacrée, Abraham sacrifiant (1550) de Théodore de Bèze, représentée à Lausanne.Pour Jodelle, le sacrifice de Didon, auquel Énée aurait consenti au nom de la religion et des intérêts supérieurs de l’empire romain à fonder, n’allait pas de soi. Dans cette première tragédie reprenant le mythe de Didon et d’Énée, l’acuité de la réinterprétation du jeune dramaturge s’appuie ainsi sur l’héritage épique, mais aussi sur une haute conception de la parole et sur un langage poétique capable d’énoncer avec force, voire violence, les passions, les raisons et la déraison. Ce volume est issu d'une Journée d'étude organisée au CESR de Tours par les éditrices et porte principalement sur les enjeux poétiques et dramaturgiques de Didon se sacrifiant. Les auteurs étudient l'évolution des choeurs dans les tragédies de Jodelle, les notions de sacrifice (lexique, réseaux d'images) et de scène de l'envie, l'apport de Jodelle au mythe de Didon et Enée dans Didon se sacrifiant. Bibliographie (p. 17-21).

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