2013
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Jörn Albrecht, « La pénétration des idées structuralistes dans les pays germanophones », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.asorm2
Si l’on fait abstraction de Karl Bühler, membre germanophone du Cercle Linguistique de Prague, et de certaines universités suisses situées dans les cantons de langue allemande, les différentes écoles structuralistes européennes, pour des raisons historiques bien connues, n’ont trouvé un écho dans les pays germanophones qu’après la guerre. Jusque vers 1950 environ, l’Allemagne et l’Italie ont été « des pays sans structuralisme » (Coseriu 1981, p. 155, note43). En plus, la pénétration tardive des idées structuralistes a été freinée par le fait qu’elle a eu lieu en même tempsque la réception de l’école bloomfieldienne et de la « première vague » du générativisme, ce qui n’a pas facilité leschoses.