International competition and labor market interactions in developed countries Concurrence internationale et interactions avec le marché du travail dans les pays développés En Fr

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29 janvier 2007

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Hervé Boulhol, « Concurrence internationale et interactions avec le marché du travail dans les pays développés », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.at643k


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Résumé En Fr

The subject of this thesis is the impact of international competition on the product and the labor markets in developed countries. In the first part, price-cost margins are shown to converge across both sectors and countries since the seventies, consistent with deeper economic integration and improved capital market efficiency. However, in contrast to the expected effect of increased competition, the convergence does not take place at the bottom, but results from the joint decrease in initially high margins and increase in initially low margins. Further empirical investigation reveals that import competition and domestic product deregulation have significantly reduced market power, but that these effects have been mostly offset, on average, by the positive impacts on markups of exports, financial deepening and disinflation.The second part deals with the interactions between globalization and the labor market. Beyond its direct effects on employment and wages, globalization might transform the structure of the labor market. Based on UK firm-level data, markups and workers' bargaining power are estimated to have decreased in the mid-nineties. Evidence is provided that supports the idea that trade might curtail market power in the product as well as in the labor markets. Next, trade with developing countries is shown to have a significant, albeit moderate, impact on deindustrialization in developed countries, contributing on average a fifth of the decline in manufacturing employment share since the seventies.Finally, a theoretical model integrating labor market imperfections into a geographical economic framework is proposed, to show how capital and trade liberalization can put pressure on labor market institutions.Capital mobility and falling trade costs render more difficult the endorsement of labor market regulation and induce social partners to deregulate under the threat of relocations.

Cette thèse étudie l'impact de la concurrence internationale sur les marchés des produits et du travail dans les pays développés. Dans la première partie, il est montré que les marges prix-coûts convergent entre secteurs et pays. Contrairement à l'effet attendu de l'accroissement de la concurrence, cette convergence ne se fait pas par une baisse générale des marges, mais résulte de la baisse concomitante de celles initialement élevées et de la hausse de celles initialement basses.L'analyse empirique révèle que la concurrence des importations et la dérèglementation domestique du marché des produits ont significativement réduit le pouvoir de marché, mais que ces effets sont contrebalancés par l'impact des exportations, du développement financier et de la désinflation.La deuxième partie traite des interactions entre la globalisation et le marché du travail. Au-delà de ses effets directs sur l'emploi et les salaires, il est possible que la globalisation transforme la structure du marché du travail. A partir de données de firmes britanniques, les marges des entreprises et le pouvoir de négociation des salariés sont estimés avoir baissé au milieu des années 90.Des éléments de preuve viennent soutenir l'idée que le commerce international restreint le pouvoir de marché des firmes et des syndicats. Ensuite, il est montré que le commerce avec les pays en développement a un impact significatif mais modéré sur la désindustrialisation des pays développés, contribuant à hauteur de 20%. Enfin, un modèle théorique intégrant des imperfections du marché du travail dans un cadre d'économie géographique est proposé, pour montrer comment les libéralisations financière et commerciale peuvent mettre sous pression les institutions du marché du travail. La mobilité du capital et la baisse des couts liés au commerce rendent plus difficile le maintien de la règlementation du marché du travail et incitent les partenaires sociaux à dérèglementer afin d'éviter les délocalisations.

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