Protection de la ressource en eau du bassin de l’Auxerrois et transformation des pratiques agricoles

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Simon Calla et al., « Protection de la ressource en eau du bassin de l’Auxerrois et transformation des pratiques agricoles », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.ats541


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Résumé En Fr

With nitrate levels exceeding the thresholds defined by the European "nitrates" Directive, and the presence of pesticide residues used by the sector's agricultural activities, the water in the catchment areas of the Auxerrois has been the subject of concern for some thirty years. Thus, at the end of the 1990s, the representatives of the public authorities chose to set up a preventive approach involving the transformation of agricultural practices. Our article analyzes how the collective assumption of responsibility for this situation contributes to the configuration of relations between representatives of public authorities, farmers and environmentalists. We show that the link with local elected officials and the creation of an association promoting soil conservation agriculture initially enabled some farmers to define the solutions to be adopted in this approach. The study also shows that the observation of pesticide residues in water intended for human consumption from the mid-2000s onwards produced a new framing of the situation. It is then that an opposition between the supporters of soil conservation agriculture and those of organic agriculture emerges.

Avec des taux de nitrates dépassant les seuils définis par la Directive européenne « nitrates », puis la présence de résidus de pesticides utilisés par les activités agricoles du secteur, l’eau des bassins d’alimentation de captages de l’Auxerrois fait l’objet de préoccupations depuis une trentaine d’année. C’est ainsi qu’à la fin des années 1990, les représentants des pouvoirs publics ont choisi de mettre en place une démarche préventive passant par un travail de transformation des pratiques agricoles. Notre article analyse comment la prise en charge collective de cette situation participe à la configuration des relations entre représentants des pouvoirs publics, agriculteurs et défenseurs de l’environnement. Nous montrons que le lien avec les élus locaux et la création d’une association faisant la promotion de l’agriculture de conservation des sols ont, dans un premier temps, permis à certains exploitants de définir les solutions à adopter dans le cadre de cette démarche. L’étude fait également apparaître que l’observation de résidus de pesticides dans les eaux destinées à la consommation humaine à partir du milieu des années 2000 produit un nouveau cadrage de la situation. C’est alors qu’émerge une opposition entre les tenants de l’agriculture de conservation des sols et ceux de l’agriculture biologique.

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