Dostoevskian resurgence in Lord Jim of Conrad, "The fall" of Camus and "The master of Petersburg" of Coetzee : the figure of wandering Résurgences dostoïevskiennes dans "Lord Jim" de Conrad, "La Chute" de Camus et "Le Maître de Pétersbourg" de Coetzee : la figure de l'errant En Fr

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17 octobre 2014

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Yasmine Jakani, « Résurgences dostoïevskiennes dans "Lord Jim" de Conrad, "La Chute" de Camus et "Le Maître de Pétersbourg" de Coetzee : la figure de l'errant », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.az296z


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Résumé En Fr

Joseph Conrad, Albert Camus and John-Maxwell Coetzee take an interest in the theme of wandering through their novels. Especially, confronting the figure of the wanderer with the paradoxes of alterity and guilt is what we offer to highlight. Before them, Fyodor Dostoevsky establishes with the figure of Raskolnikov the powerful tormented conscience’s schism about to wander. Taking as a starting point Crime and punishment, it is about calling out, questioning and bringing the texts face to face where the wandering figures undertake the paradoxical and laborious identity quest. Lord Jim, The Fall and The Master of Petersburg allow to identify the nature of interactions that bond guilt and suffering, autarky and social role through the raskolnikovian prism. Beyond that, it is about bringing back the identitary questioning to the common base of the wandering way in the 20th century novels. Through the analysis of these novels, this PhD offers to show how the evolution of the wanderer’s figure inverts the traditional paradigms linked to the salvation-suffering mechanism, and how it allows a new nihilism to see the light of the day.

Joseph Conrad, Albert Camus et John-Maxwell Coetzee s’intéressent au travers de leurs romans au thème de l’errance. C’est plus particulièrement la figure de l’errant confronté aux paradoxes de l’altérité et de la culpabilité que nous nous proposons ici de mettre en évidence. Avant eux, Dostoievski instaure, avec la figure de Raskolnikov, le schisme puissant de la conscience tourmentée qui se met en errance. Il s’agit, en prenant comme point de départ Crime et châtiment, d’interpeller, d’interroger et de heurter les uns contre les autres des textes où les figures de l’errance entreprennent la paradoxale et laborieuse quête de l’identité. Lord Jim, La Chute et Le Maître de Pétersbourg permettent d’identifier la nature des interactions qui unissent, au travers du prisme raskolnikovien, culpabilité et souffrance, autarcie et rôle social. Au-delà, il s’agit de ramener le questionnement identitaire à ce socle commun qu’est celui du chemin de l’errance au sein de romans du XXe siècle. A travers l’analyse de ces romans, cette thèse se propose donc de montrer comment l’évolution de la figure de l’errant renverse les paradigmes traditionnels liés au mécanisme salut-souffrance et comment elle permet à un nouveau nihilisme de voir le jour.

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