4 novembre 2014
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Mansilla Agüero Miguel Ángel, « Del valle de lágrimas al valle de Jauja », Polis, ID : 10670/1.azju8c
Au Chili, la sociologie de la religion protestante traite toujours du protestantisme et du pentecôtisme ; mais rien concernant le phénomène néopentecôtiste, contrairement aux pays voisins : Pérou, Bolivie, Brésil, Argentine, etc. Le néopentecôtisme a signifié une redéfinition du discours religieux, dans ses contenus, ses rites et ses moyens de diffusion, s’accordant aux phénomènes politiques, sociaux, économiques et culturels qu’a vécu notre pays, à partir de la dernière décennie du 20ème siècle. Parmi les changements les plus visibles nous notons l’approche d’une théodicée du bonheur et l’incorporation technologique. Cela a signifié la transformation des espaces de culte en « cultes électroniques » ou « cybercultes » avec une approche théatralisante et des scènes dramaturgiques. Se transformant en une religiosité de la technique et l’image et intégrant les contenus et l’offre religieuse à l’industrie culturelle, commercialisant la musique sacrée dans un ample marché interne. Tout cela a entrainé des conséquences considérables sur les espaces religieux, sur la conception du corps, la mobilité sociale et les émotions.