2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/italies.6872
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Fabien Lacouture, « Mens sana in corpore sano. La place du sport et des exercices physiques dans l’éducation des enfants à la Renaissance », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/italies.6872
La Renaissance accorde une place importante, au sein de l’éducation, aux exercices physiques, à la gymnastique et aux jeux sportifs. Il s’agit donc d’étudier comment la culture éducative des xve et xvie siècles italiens fait sienne la maxime tirée de Juvénal « Mens sana in corpore sano », en intégrant le sport à la fois de manière théorique dans trois traités majeurs (Vegio, De Educatione liberorum, 1491 ; Alberti, Della Famiglia, 1430-1440 ; Piccolomini, De Liberorum Educatione, 1450), dans la pratique au sein de la Casa Giocosa fondée en 1423 à Mantoue par Vittorino da Feltre mais aussi de manière emblématique dans quelques portraits de la peinture italienne où les instruments servant à pratiquer les sports deviennent les attributs d’une position sociale. Dans la formation de l’homme de bien, les exercices physiques sont primordiaux à la fois comme préparation militaire et comme nécessité hygiéniste et médicale, au point qu’il convient de les afficher pour la postérité.