7 mars 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Aurélie Adler, « « Une communauté de désirs » », Presses Sorbonne Nouvelle, ID : 10670/1.b0pmxf
Du je « transpersonnel » des récits familiaux à l’énonciation impersonnelle des Années, l’œuvre d’Annie Ernaux manifeste, comme le rappelle Julien Piat, « une conscience jamais démentie des enjeux formels, c’est-à-dire de poétique et d’énonciation ». Dans Regarde les lumières mon amour, le projet d’articuler l’individuel au collectif se formule une fois de plus en termes énonciatifs : Ernaux glisse du je au nous au moment de réfléchir à ce qui fait « communauté ». Le journal municipal m’appre...