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15 décembre 2022

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Écrire la crise ce n'est pas la raconter. C'est montrer comment elle modifie nos manières de raconter. Encore faut-il s'entendre sur le mot lui-même car peut-on appeler crise (du grec « krisis » : changement brutal) cette lente dissolution des valeurs de la modernité qui nous fait entrer dans un « après » informulable, sinon par le terme souvent controversé de postmodernité ? Au-delà des polémiques que suscite cette notion, il s'agit ici de considérer le postmoderne non pas comme une régression anti-moderne mais comme la prise de conscience d'un certain nombre de dévoiements du projet moderne qui nous projettent dans une ère de turbulence dont les arts, et en particulier la littérature, portent la marque. Ainsi considéré, le postmodernisme n'est ni une école, ni une avant-garde. Il témoigne avant tout d'une crise de culture à la transition des deux siècles, qui s'est transformée en culture de la crise, de sorte que, non seulement la pensée, la science et les arts, s'en trouvent affectés, mais de manière plus profonde encore, la société et l'individu. C'est pourquoi cet essai se propose à la fois, d'examiner l'hypothèse postmoderne comme mise en turbulence des valeurs de la modernité, et de définir le postmodernisme en littérature comme une esthétique qui met en relation les configurations sociales et certaines formes d'écriture contemporaine.

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