Après les Lumières. Staël, Jacobi et le sentiment religieux

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11 février 2024

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Nicolas Brucker, « Après les Lumières. Staël, Jacobi et le sentiment religieux », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.b145a5...


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La lecture de Woldemar coïncide pour Mme de Staël avec la rencontre de Friedrich Heinrich Jacobi, dont elle tente d’évaluer l’importance dans le champ philosophique allemand. Ce roman nourrit sa recherche sur le sentiment religieux, et soutient son enquête sur le kantisme et les débats qu’il suscite en Allemagne et en France. En comparant Woldemar et Corinne, on comprend mieux le processus selon lequel Mme de Staël s’approprie les idées de Jacobi, mais aussi les questions sur lesquelles elle fixe son attention. On retrouve ces idées et ces questions, transposées, dans Corinne. L’écrivaine y opère un transfert culturel puisqu’elle adopte certains des concepts de Jacobi pour trouver une solution à un problème typiquement français, la compatibilité entre foi et raison et la conciliation entre Lumières et religion. L’abandon de la tradition religieuse pour une religion universelle, celle du sentiment, signe la résolution du dilemme et sonne la fin des Lumières.

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