identification et hiérarchisation de sites propices aux techniques de phytomanagement dans le Nord Franche-Comté

Résumé 0

A partir du lancement du projet ECOPOLIS fin 2021, l’ADU et l’AUTB ont procédé à l’analyse de données pour identifier et renseigner les sites qui permettraient l’essaimage du phytomanagement et de phytotechnologies sur d’autres sites du Nord Franche-Comté.1. Le critère incontournable à considérer est celui de la pollution du site. La première étape vise donc à identifier et renseigner les sites potentiellement contaminés ou pollués. Les agences ont commencé par procéder à une consultation des bases de données Géorisques (ex BASOL) et CASIAS (ex BASIAS) sur les sites industriels anciens du territoire. Ces bases permettent d’identifier des sites faisant l’objet d’information de l’administration concernant une pollution suspectée ou avérée. Le système d’information mis en place par le ministère chargé de l’environnement permet la cartographie de ces sites à l’échelle de la parcelle cadastrale.Il apparaît que ces données ne sont pas toujours suffisantes pour permettre de déterminer si un site est pollué ou non.Le croisement de ces données avec la connaissance qu’ont les agences du territoire industriel et notamment les industries liées au traitement du métal et des échanges avec le service de développement économique de Pays de Montbéliard Agglomération ont conduit sur certains sites, en l’absence d’études de pollution connues, à les considérer comme potentiellement pollués.La cartographie proposée permet de visualiser les 118 sites repérés à partir de cette méthode à l’échelle du Nord Franche-Comté.Les renseignements obtenus à cette étape sont structurés dans une base de données géoréférencée. Les agences ont utilisé le système d’information géographique libre et open source QGis. Le périmètre des sites est déterminé à partir de l’analyse des propriétés foncières et/ou de l’analyse de photographies aériennes anciennes. Dans la base de données les champs renseignés relatifs à l’identité du site sont les noms et codes INSEE de l’EPCI et de la commune ainsi que le nom du site. Un identifiant unique est créé pour chaque site.2. A partir de la réalisation de la base de données créée à l’étape précédente, les sites sont sélectionnés pour répondre à des critères de compatibilité avec le phytomanagement. En d’autres termes, cette étape permet de répondre à la question : est-ce possible d’utiliser les phytotechnologies sur ce site ? Ces critères ont été définis avec le consortium d’ECOPOLIS et avec la lecture de documents sur lephytomanagement. Les critères de sélection sont éliminatoires : si un site présente au moins une des caractéristiques non compatibles avec la gestion des pollutions par les plantes, il est éliminé pour la suite des étapes. Cependant, ces sites éliminés restent dans la base de données au niveau de l’étape 1 pour ne pas en perdre la mémoire en cas d’évolution ultérieure.3. L’étape de hiérarchisation permet de cibler les sites sur lesquels le phytomanagement des sols contaminés serait applicable. Une batterie de critères va permettre de mesurer les différents intérêts et de les croiser.Pour chaque site sélectionné, le passage à l’étape de hiérarchisation nécessite de détourer, dans la base de données SIG, les occupations du sol.Ce dépôt correspond aux sites localisés sur le territoire CSVT (Communauté de Communes des Vosges du Sud).