L’intensité, entre langue et discours

Résumé Fr

Les articles que nous livrons ici concernent soit plutôt les formes de l’intensité, soit plutôt les discours dans lesquels l’intensité est un trait saillant. Trois d’entre eux correspondent à un premier ensemble, autour des formes :• Małgorzata Izert examine le sens et le fonctionnement de la combinaison un peu très (désormais bien attestée en registre informel) face à un peu trop ;• Jacqueline Bacha étudie les propriétés syntaxico-sémantiques de l’adverbe terriblement, démontrant qu’il s’agit du plus désémantisé des adverbes en –ment intensifieurs en rapport avec la peur ;• Lidia Miladi s’intéresse au rôle intensifieur des adverbes en –ment présent dans les slogans publicitaires.Ce dernier article fournit le moyen de passer de plain-pied au deuxième ensemble de contributions annoncé, relatif aux discours, formé par les travaux de :• Katarzyna Wołowska, qui observe les réactions à l’hyperbole (vous exagérez) dans les interactions ordinaires, et les négociations qui s’ensuivent ;• Jolanta Rachwalska von Rejchwald, qui, dans une perspective plus littéraire, analyse l’intensité dans les « blurbs » (quatrièmes de couverture desromans), faisant alors apparaitre que ces discours s’apparentent davantage à la publicité qu’à la critique ;• Piotr Pieprzyca, qui relève dans un corpus de textes de loi l’intensifieur particulier grave, appliqué à des actes condamnables à raison de cettegravité ;• Wojciech Prażuch, qui montre quels procédés intensifieurs, mettant notamment en jeu l’ethos du locuteur, sont utilisés pour augmenter l’efficacitérecherchée des discours de campagne électorale.

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