L'État-monde : Libéralisme, socialisme et communisme à l'échelle globale. Refondation du marxisme

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Ce livre propose non une utopie, mais une analyse réaliste. Une thèse inédite: il émerge aujourd’hui un État-monde de classe articulé au Système-monde impérial. Dans la tradition de Marx, de Weber, de Bourdieu et de Foucault, il fait travailler la philosophie avec les sciences sociales. Certains chapitres s’adressent donc aux économistes, d’autres aux sociologues, aux politologues, aux féministes, aux altermondialistes, aux théoriciens du discours, aux historiens ou aux géographes. Ils prennent chaque destinataire sur son terrain «scientifique» particulier. Le lecteur peut choisir de lire tel ou tel articlesselon ses intérêts.Mais il s’agit d’un ouvrage systématique, qui tente de définir le terme territorial, politico-écologique, vers lequel tend «l’histoire globale» de l’espèce humaine. Il met en œuvre une théorie de la modernité proposée comme une critique et une refondation du marxisme.Sommaire : Pages de début (p. 1-7)| Introduction. Une hypothèse pour l'histoire globale (p. 9-15)| 1. L'héritage contrasté des marxismes classiques (p. 17-35)| 2. Esquisse de la refondation proposée (p. 36-73)| 3. L'État-nation dans le système-monde : modernité et barbarie (p. 74-105)| 4. Classe, parti, mouvement domination et émancipation (p. 107-139)| 5. Classe, « race », sexe rapports sociaux hétérogènes ou consubstantiels ? (p. 140-157)| 6. Idéologies, utopies, cryptologies (p. 158-184)| 7. Aux commencements de la modernité sociopolitique : la commune italienne (p. 187-232)| 8. Au terme territorial de la modernité : l'imbroglio du système-monde et de l'État-monde (p. 233-285)| 9. Le communisme, critique du socialisme (p. 286-302)| Conclusion (p. 304-305)| Index des auteurs cités (p. 306-308)| Pages de fin (p. 310-318).