Le seul alibi de la vieillesse, c’est de faire des progrès

Résumé Fr En

Suis-je anormal ? Incongru ? Serais-je bigorexique ? Ordalique ? Sarcopénique ? À 58 ans, toujours sur un terrain de basket, joueur, en championnat… à l’entraînement, on se hume, on se soutient, on se chambre. Et rien ne remplace cette plénitude de l’après-compétition. Être un « addicté positif », jamais seul, parmi un « collectif ». Suis-je un survivant ? Ravi de contrarier les normes, de jouer avec la génération de mes fils, sans être ridicule. Mais jusqu’à quand ? Et j’ai fait définitivement mienne cette phrase de Pablo Picasso : « Il faut du temps pour devenir jeune. »

Am I abnormal? Incongruous? Am I a bigorexic? Obsessed with risk? Sarcopenic? At fifty-eight years old, I’m always on a basketball court, playing, competing in championships… At training, we smell each other, we support each other, we joke around. And there’s no substitute for that post-competition feeling. To be a “positive addict,» never alone, part of a “group.” Am I a survivor? Happy to go against the norms, to play with my sons’ generation, without feeling silly. But for how long? I have finally made Pablo Picasso’s saying of “it takes a long time to become young” my own.

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