1 mars 2021
HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral
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info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/chrhc.15753
Mathilde Larrère, « Quand la Commune prend les murs », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10.4000/chrhc.15753
« Vive la Commune, vive Blanqui » (1879), « Vive la Commune » (1968), « Que revive la Commune » (2016) « On veut pas Mai 68, on veut 1871 » (2018), « 1871 raisons de niquer Macron » (2018), « Descendantes de pétroleuses » (2020)… Depuis la Semaine sanglante, la mémoire de la Commune prend les murs sous forme de graffitis laissés à la hâte, traqués par les autorités bien souvent. Jamais longtemps absentes, les références à la Commune ont fait un retour notable dans les graffitis qui accompagnent les mouvements sociaux depuis 2016 et le mouvement contre la loi Travail. Ces écritures contestataires s’inscrivent dans l’histoire longue de la mémoire de 1871 comme dans leur contexte immédiat, qu’elles éclairent et dont elles sont dans le même temps un intéressant observatoire.