Les Ambassadrices invisibilisées de la poésie chinoise

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19 octobre 2023

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Résumé Fr

Que ce soit par l’intermédiaire de femmes de lettres reconnues de leur vivant – comme Judith Gautier en France ou Amy Lowell aux États-Unis –, de traductrices s’étant illustrées dans le champ de la sinologie – telles que Florence Ayscough aux États-Unis ou Marcela de Juan en Espagne –, ou encore d’une écrivaine également renommée dans le milieu universitaire – pensons ici à Helen Waddell en Irlande du Nord –, la poésie chinoise s’est progressivement diffusée dans le monde occidental au tournant du XIXe et du XXe siècle à travers quatre anthologies . Toutefois, malgré le rôle majeur de passeuse d’Est en Ouest qu’elles ont joué, ces cinq femmes sont aujourd’hui tombées dans l’oubli au profit de leurs rivaux , invisibilisées alors qu’elles n’ont cessé de visibiliser la poésie chinoise.Cette communication s'intéresse aux divergences et aux similitudes que présentent ces quatre anthologies de poésie chinoise traduites par une constellation de femmes qui ont offert à leur public respectif une grande diversité de poèmes chinois en traduction, une diversité qui ne semble pas avoir été retenue dans le canon de la littérature mondiale. Elle présente également les différentes relations qui émergent dans cette constellation : outre l’amitié qui liait Florence Ayscough et Amy Lowell depuis l’enfance, toutes ces traductrices étaient lectrices de Judith Gautier tandis que Marcela de Juan a lu les anthologies de toutes ses consœurs. Il ne s’agit cependant pas de présenter une sororité homogène puisque certaines de ces femmes ont vécu des relations plus orageuses comme en témoigne la querelle transatlantique entre Amy Lowell et Helen Waddell dans la presse.

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