7 septembre 2020
info:eu-repo/semantics/openAccess , CC BY-NC-ND 4.0
Michel Contat et al., « Le projet architectural comme texte d’une genèse », Revue Actes Sémiotiques, ID : 10.25965/as.3018
Partant du fait que la génétique ante-projectuelle réinterprète les acquis de la génétique avant-textuelle pour reconstruire la genèse de l’œuvre architecturale et présuppose donc un certain nombre de similitudes entre projet d’architecture et texte littéraire, l’auteure examine les limites de ce présupposé à travers la définition des modalités d’interprétation des traces que le chercheur doit engager.Prenant comme point de départ la notion peircienne d’interprétant, elle établit deux distinctions : d’une part, elle montre les différences qui existent entre la relation qu’entretient le chercheur avec le document « trace » et celle de l’architecte avec le (même) document « de travail », d’autre part, elle compare le matériau génétique « architectural » et le matériau génétique « scripturaire » en considérant leur rapport en tant que trace à leur signifié.Bien que cet écrit propose différentes attitudes permettant d’étiqueter le projet architectural comme texte, c’est en fait une contribution à la reconstruction de la conception architecturale –dans sa dimension laborieuse– comme langue. Cette reconstruction apparaît ici à la fois comme un instrument d’analyse nécessaire à l’établissement de la génétique ante-projectuelle comme discipline scientifique et un de ses objectifs.