Année catastrophe, le moindre geste. Journal de bord

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2023

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Jean-François Laé et al., « Année catastrophe, le moindre geste. Journal de bord », Communications, ID : 10670/1.b4c4ea


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Nous retraçons quelques moments de l’année 2020, année catastrophe, au début de l’épidémie de Covid-19. Nous essayons de rendre compte de ce moment exceptionnel d’impuissance et de désarroi qui fait voir le quotidien. Comment voit-on, mais surtout comment se déplace-t-on dans l’espace pour voir ? Car il faut se bouger continûment pour saisir du quotidien. Le quotidien ne serait rien sans un journal tenu jour après jour, où se mêlent différents lieux observés, des successions de situations, des lieux d’expression comme les courriers et les messages d’appels au secours. L’article déploie une forme de sociologie narrative fondée sur les prises d’écriture d’étudiants en grande précarité et les situations de familles exilées confinées dans des hôtels en région parisienne.

We recount a few moments of the year 2020, the catastrophic year, set at the very beginning of the Covid-19 epidemic. We attempt to describe this extra-ordinary moment of helplessness and confusion whereby everyday life was exposed. How can we see ? How does one move around to see ? Indeed, one has to be constantly in motion to seize the everyday life. It would amount to nothing in absence of the ethnographic field notes jotted down day in day out, which articulate a variety of places observed, of situations unfolding, of places of expression such as in the mail and by means of SOS messages. The article is shaped as narrative sociology based on the writings of students living in severe precariousness and on the situations of families of refugees confined in hotels in the Paris region.

Volvemos a recorrer algunos momentos del año 2020, un año catastrófico, al comienzo de la epidemia de Covid-19. Intentamos dar cuenta de este momento excepcional de desamparo y desorden que nos muestra lo cotidiano. ¿ Cómo vemos, pero sobre todo cómo nos movemos por el espacio para poder ver ? Porque hay que moverse continuamente para captar lo cotidiano. Lo cotidiano no sería nada sin un diario que se lleva día a día, donde se mezclan diferentes lugares observados, sucesiones de situaciones, lugares de expresión como cartas y mensajes pidiendo ayuda. El artículo despliega una forma de sociología narrativa basada en los escritos de estudiantes en situación de gran precariedad y en las situaciones de familias exiliadas confinadas en hoteles de la región de París.

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