«Let’s Be Realistic». Externalisme et perception chez Putnam

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2019

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Henri Wagner, « «Let’s Be Realistic». Externalisme et perception chez Putnam », Revue Philosophique de Louvain (documents), ID : 10670/1.b59b1b...


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Dans The Threefold Cord, le réalisme naïf de Putnam prend appui sur les acquis du disjonctivisme en matière de perception en vue de mettre à mal ce qu’il appelle la conception «interfacielle» de la perception. La conception externaliste de la perception à laquelle cette critique mène forme l’une des pièces maîtresses d’un externalisme généralisé, c’est-à-dire non plus confiné à la sphère de la signification et de la référence, mais étendu à la sphère de l’esprit et de la pensée. Dans ses derniers écrits, Putnam déclare abandonner le disjonctivisme sans pour autant abandonner l’engagement à un réalisme naïf et l’externalisme en matière de perception qui l’accompagne. Cet essai poursuit un double objectif : montrer que les réalismes naïfs de Putnam sont autant de variétés d’externalismes ; montrer comment Putnam poursuit la tâche d’élaborer une conception externaliste de la perception.

In The Threefold Cord Putnam’s naive realism is built on the achievements of the disjunctive theory of perception in order to undermine what he calls the «interface» conception of perception. The externalist conception of perception which this criticism leads to constitutes one of the cornerstones of a generalised externalism, that is to say, one that is no longer confined to the sphere of meaning and reference, but is extended to the sphere of mind and thought. In his latest writings Putnam declares that he has abandoned disjuncti-vism, but without giving up his commitment to a naive realism and the perceptive externalism that accompanies it. This article has a twofold aim : first, to show that Putnam’s naive realisms are all varieties of externalism ; second, to show how Putnam pursues the task of elaborating an externalist conception of perception (transl. J. Dudley).

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