Fink Lecteur de Nietzsche. La question du dépassement de la métaphysique

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2016

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Françoise Dastur, « Fink Lecteur de Nietzsche. La question du dépassement de la métaphysique », Revue Philosophique de Louvain (documents), ID : 10670/1.b5a6bb...


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La pensée de Eugen Fink s’est formée sous la double influence de Husserl et de Heidegger, mais c’est dans l’œuvre de ce dernier qu’il a trouvé les prémisses de la problématique originale qu’il a développée par la suite, celle d’une phénoménologie cosmologique post-métaphysique dont le modèle opératoire est le jeu. Or c’est chez Nietzsche, auquel il consacre en 1960 un long essai, qu’il retrouve la conjonction de ces deux phénomènes, le monde et le jeu. Il entreprend ainsi de montrer que, contrairement à ce qu’affirme Heidegger, la philosophie de Nietzsche, dans la mesure où il a été capable de penser l’être et le devenir comme jeu, ne fait plus partie de la métaphysique moderne de la subjectivité. toire est le jeu. Or c’est chez Nietzsche, auquel il consacre en 1960 un long essai, qu’il retrouve la conjonction de ces deux phénomènes, le monde et le jeu. Il entreprend ainsi de montrer que, contrairement à ce qu’affirme Heidegger, la philosophie de Nietzsche, dans la mesure où il a été capable de penser l’être et le devenir comme jeu, ne fait plus partie de la métaphysique moderne de la subjectivité.

Eugen Fink’s thought took form under the double influence of Husserl and Heidegger, but it is in the Heideggerian work that he found the premise of the original problematic he developed afterwards, the problematic of a cosmological post-metaphysical phenomenology whose operative model is play. But it is in Nietzsche’s philosophy, to which he dedicated a long essay in 1960, that he finds again the conjunction of these two phenomena, the world and play. He therefore undertakes to show, in opposition to Heidegger, that Nietzsche’s philosophy, in so far he was able to think being and becoming as play, no longer belongs to the modem metaphysics of subjectivity.

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