J. G. Noverre et le mythe d'Apelle. Tableaux vivants et miroirs de la scène.

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16 novembre 2012

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Arianna Fabbricatore, « J. G. Noverre et le mythe d'Apelle. Tableaux vivants et miroirs de la scène. », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.b60gmp


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Résumé Fr

L'arrivée de Jean Georges Noverre sur la scène milanaise en 1774 est marquée par la représentation du ballet Apelles et Campaspe. Au cœur de la polémique contre son rival italien, Gasparo Angiolini, le célèbre maître de ballet français choisit de représenter en premier un ballet dont la valeur programmatique évidente offre au nouveau public une mise en pratique de principes esthétiques de Noverre essentiellement opposés à ceux de son prédécesseur. Si l'analyse détaillée du livret de ballet permet de définir la visée théorique de ce produit et d'en déterminer les principes esthétiques qu'il véhicule dans le contexte milanais, un travail de collationnement de ses reprises montre une série de transformations et de constantes - tant sur le plan thématique que sur le plan dramaturgique - qui nous fournissent de nouveaux éléments d'interprétation. Le choix d'un sujet mythologique qui a comme protagoniste le célèbre peintre est certes fonctionnel à la construction d'une analogie entre la danse et la peinture, pourtant il semble dissimuler un subtil jeu de miroirs qui nous inspire la finalité ultime de ce ballet : faute de susciter la crainte ou la pitié, faute de célébrer la vertu ou de punir le vice, Noverre, par son Apelles et Campaspe, semble vouloir imposer une nouvelle et fascinante utilisation du mythe.

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