Amélie, transfert ou lien

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2013

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Christiane Fonseca, « Amélie, transfert ou lien », Cahiers jungiens de psychanalyse, ID : 10670/1.b643q4


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Dans les psychothérapies des états limites et certaines thérapies d’enfants, on peut se demander si la relation entre le patient et l’analyste est de l’ordre du transfert ou du lien. Dans le cas d’Amélie, il s’agit plutôt de lien. Cette fillette carencée souffre d’une angoisse dépressive masquée par une organisation déficitaire et des défenses maniaques. Sa relation à la thérapeute, tantôt fuyante, tantôt familière, apparaît finalement adhésive. C’est surtout grâce à un Pierrot qu’elle peut exprimer son sentiment d’abandon et ses pulsions agressives. Mais, malgré ses progrès relationnels, elle a du mal à accéder au symbolique et sa thérapie se termine par une rupture du lien qui est resté difficile à intégrer.

In psychotherapies for borderline states and certain child therapies, the relationship between patient and analyst resembles a bond more than it resembles transference. Amélie’s case was an example. This emotionally deprived little girl is subject to depressive anxiety, masked by deficient organization and manic defenses. Her relationship to the therapist vacillates between flight and familiarity, finally appearing to be adhesive. A Pierrot mime puppet was especially apt to help Amélie express her feelings of abandonment and aggressive impulses. However, despite her relational progress, access to the symbolic is difficult for her, and her therapy ended with a break in the bond that was hard to integrate.

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