2009
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Ewen Bowie, « Vertus de la campagne, vices de la cité dans Daphnis et Chloé de Longus », MOM Éditions, ID : 10670/1.b6wzpv
Dans le Daphnis et Chloé de Longus, on peut observer une série de vertus et de vices présents aussi bien chez les personnages de la ville que chez ceux de la campagne. Parmi les vertus, philanthropia, sophia, sophrosyne, dikaiosyne, andreia (?), eusebeia ; parmi les vices, pleonexia, hybris et bia, et l’epithymia sans sophrosyne. Ainsi Longus invite le lecteur à comparer mœurs urbaines et mœurs rurales et à juger lesquelles sont véritablement les meilleures. Cette série de vertus et de vices est très différente de celle qu’on pourrait s’attendre à trouver dans un texte en prose dont l’environnement serait la vie sociale et politique d’une cité grecque, ou dans un texte poétique comme l’épopée homérique ou la tragédie attique.