D'un no u-Turn en sciences de l'information et de la communication : Le genre : théorie, études ou point de vue ?

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2009

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Isabelle Gavillet, « D'un no u-Turn en sciences de l'information et de la communication : Le genre : théorie, études ou point de vue ? », Questions de communication, ID : 10670/1.b7feaf...


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Résumé En Fr

If information and communication sciences have missed the “Turn”, perhaps is this not the one of which we think in the last debates of Questions of communication’s journal. To the turning point of gender, we will oppose that of philosophy, phenomenology, anthropology and sociology. In return of these inaugural contributions, the first series of exchanges about gender do invite us to distinguish an approach based on the object - in fact the gender and, more trivially here, the woman - from a theoretical approach (constructivism). By doing this, we point some limits of this approach or, anyway, one of their abusive or (non-) appropriations: to mix up theory, studies and opinion. To finish by wondering whether information and communication sciences, by using “gender”, would not claim simply the use of theories, concepts and methods supported by philosophy, anthropology and sociology. If gender should become an autonomous discipline, then it would be advisable undoubtedly to reverse the direction of our analysis and to ask what information and communication sciences would bring to gender, rather than the opposite.

Si les sciences de l’information et de la communication (sic) ont manqué le Turn, peut-être ce dernier n’est-il pas celui auquel on pense dans la dernière livraison des « Échanges » de Questions de communication. Au tournant du genre, nous opposerons celui de la philosophie, de la phénoménologie, de l’anthropologie et de la sociologie. En effet, la première série des « Échanges » sur le genre invite à distinguer, en retour de ces contributions inaugurales, une approche fondée sur l’objet – en l’occurrence le genre et, plus trivialement ici, la femme – d’un courant théorique (le constructivisme) et, ce faisant, à pointer une des limites mêmes de ce courant ou en tout cas de ses (non)appropriations abusives : l’amalgame de la théorie, des études et de l’opinion. Pour finir de se demander si, par le biais du « genre », les sic ne réclameraient pas, tout simplement, l’usage des théories, concepts et méthodes promus et portés par la philosophie, l’anthropologie et la sociologie. Si le genre devait se fonder en discipline autonome, il conviendrait alors sans doute de renverser la direction de l’analyse et, plutôt que de se demander ce que le genre apporterait aux sic, se demander ce que les sic apporteraient au genre.

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