Vie et mort de la comptabilité matricielle. Une revue de littérature structurée

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2023

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Kada Meghraoui, « Vie et mort de la comptabilité matricielle. Une revue de littérature structurée », La Revue des Sciences de Gestion, ID : 10670/1.b95e9r


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L’objectif de cet article est de proposer une clarification du concept de comptabilité matricielle tout en mettant en valeur les éléments qui plaident pour sa diffusion. Le second intérêt de l’article réside dans le fait d’exposer l’origine de l’apparition de la comptabilité matricielle face à la comptabilité par partie double mais également de mesurer son évolution dans le temps afin de comprendre les raisons pour lesquelles elle ne s’est pas diffusée. Pour y parvenir, nous avons réalisé une analyse documentaire structurée en 10 étapes (M. Massaro et al., 2016). Nos recherches sont effectuées sur la base des 20 revues de recherche les plus citées ces cinq dernières années, spécialisées en comptabilité, en recourant à Google Scholar Metrics. Il est également fait référence aux 25 meilleures revues du classement Scimago qui utilise le H index. Après avoir effectué le tri des revues selon ces deux critères, nous obtenons une liste commune de 28 revues. D’autres documents sont utilisés en complément de notre sélection : thèses de doctorat, papiers de recherche, actes de congrès, ouvrages spécialisés et articles professionnels et éducatifs sur le sujet. Nous constatons que la comptabilité matricielle ne s’est pas développée à l’époque en raison d’un manque d’avancée informatique et surtout de la difficulté pour conserver le détail de l’ensemble des transactions réalisées dans une matrice rendant son utilisation assez lourde. Malgré la possibilité d’utiliser la comptabilité matricielle pour enregistrer des transactions, élaborer des états financiers et calculer des coûts, nous constatons que cet outil n’a pu s’imposer. Nos recherches étant limitées dans l’espace et le temps (1846-2018), ainsi que sur le nombre de revues retenues, certaines sources ont pu éventuellement échapper à son auteur. Nous pensons malgré tout que notre échantillon est représentatif.

The objective of this article is to propose a clarification of the concept of matrix accounting while highlighting the elements which plead for its diffusion. The second interest of the article lies in the fact of exposing the origin of the appearance of matrix accounting in the face of double-entry accounting, but also to measure its evolution over time in order to understand the reasons why it does not did not spread. To achieve this, we conducted a literature review structured in 10 steps (M. Massaro and al., 2016). Our research is based on the 20 most cited research journals of the past five years, specializing in accounting, using Google Scholar Metrics. Reference is also made to the top 25 journals in the Scimago ranking which uses the H index. After sorting the journals according to these two criteria, we obtain a common list of 28 journals. Other documents are used in addition to our selection: doctoral theses, research papers, conference proceedings, specialized works, and professional and educational articles on the subject. We note that matrix accounting did not develop at the time due to a lack of advanced computing and above all the difficulty of keeping the details of all the transactions carried out in a matrix, making its use quite cumbersome. Despite the possibility of using matrix accounting to record transactions, prepare financial statements and calculate costs, we find that this tool has not been able to impose itself. Our research being limited in space and time (1846-2018), as well as on the number of reviews selected, some sources may have escaped its author. Nevertheless, we believe that our sample is representative.

El objetivo de este artículo es proponer una clarificación del concepto de contabilidad matricial destacando los elementos que abogan por su difusión. El segundo interés del artículo radica en el hecho de exponer el origen de la aparición de la contabilidad matricial frente a la contabilidad por partida doble, pero también medir su evolución en el tiempo para comprender las razones por las que no se difundió. Para lograrlo, realizamos una revisión de la literatura estructurada en 10 pasos (M. Massaro y al., 2016). Nuestra investigación se basa en las 20 revistas de investigación más citadas de los últimos cinco años, especializadas en contabilidad, utilizando Google Scholar Metrics. También se hace referencia a las 25 mejores revistas del ranking de Scimago que utiliza el índice H. Después de ordenar las revistas según estos dos criterios, obtenemos una lista común de 28 revistas. Además de nuestra selección, se utilizan otros documentos: tesis doctorales, trabajos de investigación, actas de congresos, trabajos especializados y artículos profesionales y educativos sobre el tema. Observamos que la contabilidad matricial no se desarrolló en la época por la falta de computación avanzada y sobre todo por la dificultad de llevar el detalle de todas las transacciones realizadas en una matriz, haciendo bastante engorroso su uso. A pesar de la posibilidad de utilizar la contabilidad matricial para registrar transacciones, preparar estados financieros y calcular costos, nos encontramos con que esta herramienta no ha logrado imponerse. Al ser nuestra investigación limitada en espacio y tiempo (1846-2018), así como en el número de reseñas seleccionadas, algunas fuentes pueden haber escapado al autor. No obstante, creemos que nuestra muestra es representativa.

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