Euro/dollar : l’épreuve des faits

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Elena Stancanelli et al., « Euro/dollar : l’épreuve des faits », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.3917/reof.089.0183


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La parité euro/dollar a connu d’amples mouvements ces cinq dernières années, d’abord dans le sens d’une appréciation du dollar à la fin des années 1990, puis dans celui d’une appréciation de l’euro à partir du début de l’année 2002. Au-delà de ces tendances, le marché des changes s’est montré plutôt volatil, souvent en déconnexion vis-à-vis des fondamentaux dans un jeu spéculatif nourri par les interventions des banques centrales asiatiques. Le dollar a cessé de s’apprécier du fait des suites du contre-choc de la « nouvelle économie » et de la réapparition des déficits jumeaux. La faiblesse du dollar est indissociable des craintes concernant la soutenabilité de ces déficits. Cependant, la désaffection à l’égard du billet vert ne s’est pas traduite par une chute brutale de son taux de change grâce, entre autres, aux interventions des banques centrales asiatiques. L’incertitude qui règne sur le marché des changes incite les acteurs à s’éloigner des fondamentaux et à adopter des comportements moutonniers, qui amplifient encore la déconnexion des marchés aux fondamentaux. Ainsi, seuls les changements observés ou attendus de la politique monétaire ont un effet conforme à la théorie économique. Cette dérive spéculative des marchés est mise en évidence par une approche économétrique, où la parité euro/dollar est confrontée à l’évolution de ses déterminants au sein d’une relation de cointégration. Heureusement, on observe depuis la fin 2003 un retour en grâce des fondamentaux : la restauration progressive de l’attractivité des États-Unis (par l’amélioration du déficit courant et le dynamisme de la croissance américaine) pourrait enfin être appréciée à sa juste valeur. Combinée au resserrement de la politique monétaire américaine, cela justifierait l’amorce d’une réappréciation du dollar.

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