Peut-on prendre au sérieux la parole d'un enfant ? Le regard de la théologie catholique et du droit canonique

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2012

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Dominique Foyer, « Peut-on prendre au sérieux la parole d'un enfant ? Le regard de la théologie catholique et du droit canonique », Recherches familiales, ID : 10670/1.ba3ksj


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Dans une approche théologique et canonique de la prise en compte de la parole des enfants dans l’Église, on essaie de montrer que le judaïsme primitif et le christianisme ont rompu avec les mentalités païennes antiques qui déniaient toute valeur à la parole enfantine. Pour le judéo-christianisme, au contraire, Dieu peut parler « par la bouche des tout-petits » (Ps 8, 3) et en faire des prophètes. De ce point de vue, le comportement de Jésus de Nazareth est novateur. Cependant, au cours du Moyen Âge, une évolution restrictive se dessine en Occident : à l’instar du judaïsme rabbinique qui très tôt avait récusé la prophétie, le christianisme médiéval, à partir du XIIIe siècle, tend à subordonner la participation des enfants à la vie chrétienne à leur accès à un « âge de raison » fixé aux alentours de 7 ans. Cette règle vaut encore aujourd’hui. Cependant, des évolutions récentes laissent entrevoir une nouvelle prise en compte des enfants, même s’ils n’ont pas la plénitude de leurs capacités rationnelles.

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