16 avril 2008
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Myriam Kissel, « L’animal épicurien », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.basnra
La philosophie épicurienne veut élever l’homme à la place de la divinité et terrasser cette dernière [...] Elle confère à l’animal une place qui n’a rien à envier à celle de l’humain au sein des animantes régis par la nature. L’animal épicurien est pris au double sens d’être vivant défini par des sensations, une forme de pensée et de langage, et de philosophème épicurien. Aussi l’hypothèse de cette étude sera-t-elle que l’animal se situe au confluent de la nature et de la culture, de l’homme en communauté et de l’être sauvage. Pour ce faire, un parallèle sera mené entre un extrait de La Guerre du Péloponnèse de Thucydide et la fin du De rerum natura.