[Im]mobilis in mobile : Hélène de Troie revisitée par le roman contemporain

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16 mars 2017

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Ariane Ferry, « [Im]mobilis in mobile : Hélène de Troie revisitée par le roman contemporain », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.bawe0t


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Cet article, pour essayer de comprendre comment sont remis en jeu, dans des romans nourris d’érudition, mais visant un public large , les traits dominants de la figure d’Hélène, interroge deux types d’articulations, qui sont à l’œuvre dans quelques réécritures récentes ou, pour reprendre la terminologie genettienne, dans quelques continuations proleptique, analeptique, elleptique et/ou paraleptique du cycle troyen : l’articulation entre la beauté d’Hélène et le déclenchement de la guerre de Troie ; l’articulation entre une Hélène objet des désirs masculins et considérée comme trophée, et une Hélène assumant ses propres désirs. Le corpus pris en compte se limite aux titres suivants : d’un côté, le cycle de trois romans consacrés par le Britannique David Gemmell aux origines et suites de la guerre de Troie et publiés entre 2005 et 2007 ; de l’autre, un ensemble de romans dont le point commun est de revisiter le matériau épique à partir du point de vue d’un narrateur autodiégétique : Pénélope chez la Canadienne Margaret Atwood (2005), Ulysse chez l’Italien Valerio Manfredi (2012), Patrocle chez l’Américaine Madeline Miller (2012), enfin Hélène elle-même chez une autre Américaine, Margaret George (2006).

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