Quelques échos des pratiques musicales dans l'éducation des filles au XVIIIe siècle

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2016

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Martine Sonnet, « Quelques échos des pratiques musicales dans l'éducation des filles au XVIIIe siècle », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.bb0toz


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Résumé Fr

Au XVIIIe siècle, les leçons de musique font nécessairement partie de la formation des jeunes filles de la grande bourgeoisie et de la noblesse, que celle-ci soit assurée dans le cadre familial ou déléguée, au moins pour un temps, à une institution – pensionnat conventuel le plus souvent. Les frères de ces demoiselles l'apprennent aussi, au collège ou à la maison, mais pour eux cet apprentissage s'inscrit dans des cursus beaucoup plus complets que ceux des filles, et l'écho de leurs leçons s'en trouve atténué. Endogamie sociale aidant, les initiations musicales de jeunesse, féminine et masculine, anticipent une future pratique amateur mixte dans l'entre-soi des salons, et les mélomanes des deux sexes se mêleront aussi évidemment dans le public des concerts. Si apprendre la musique n'est pas une spécificité de l'éducation féminine, les effets de genre à l'oeuvre dans cette initiation, composante de formations bien distinctes par ailleurs, sont révélateurs de ses enjeux sociaux. Le Paris des décennies pré-révolutionnaires, concentrant toute la diversité des usages pédagogiques, institutionnels ou familiaux, offre un terrain privilégié pour observer l'intégration des pratiques musicales propres à l'éducation des filles dans la socio-économie culturelle de la ville et décrypter les stratégies familiales qui les commandent.

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