The consideration for human remains in the study of prehistoric burials from the 19thcentury to the present day: an epistemological and historical approach La place des restes humains au sein de l’étude des sépultures préhistoriques : approche épistémologique et historique du XIXe siècle à nos jours En Fr

Fiche du document

Date

24 janvier 2024

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/bmsap.13626

Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Anna Thibeau et al., « La place des restes humains au sein de l’étude des sépultures préhistoriques : approche épistémologique et historique du XIXe siècle à nos jours », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10.4000/bmsap.13626


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

L’archéologie de la mort s’intéresse à la gestion des morts et de la mort par les populations du passé. Pour les temps reculés de la Préhistoire, les principaux vestiges de cadavres à disposition sont les ossements. Cependant, l’histoire de la discipline révèle que ces restes osseux n’ont pas toujours constitué les principaux objets scientifiques sur lesquels les archéologues et préhistoriens ont construit leurs interprétations des sépultures préhistoriques. Ils s’appuyaient essentiellement sur l’analyse des vestiges plus « culturels », à savoir le mobilier et les éléments d’architecture funéraires. Ce n’est qu’à partir des années 1980-1990 que les ossements deviennent les éléments centraux de la démarche archéo-anthropologique. Une approche à la fois épistémologique et historique de l’étude des sépultures préhistoriques, depuis le XIXe siècle jusqu’à nos jours, permet de mieux comprendre cette valorisation tardive des ossements en tant qu’objets scientifiques principaux, mais aussi l’irruption tout aussi tardive de la question du cadavre et de son analyse taphonomique. Une périodisation de l’histoire de la discipline met en lumière l’évolution du statut épistémologique des restes humains, passant d’une place marginale à centrale, mais aussi les obstacles épistémologiques que la discipline a dû franchir pour se saisir de l’analyse taphonomique du cadavre. Il s’agit également de questionner le rapport entre l’archéologie et l’anthropologie, toutes deux convoquées lors de l’étude d’une sépulture préhistorique. De quelle manière la cohabitation entre ces deux sciences a pu jouer sur le regard porté sur les restes humains préhistoriques en contexte sépulcral ? Que nous dit-elle de la sépulture, de son caractère hybride nature-culture, au carrefour du biologique et du culturel ? Enfin, il s’agit d’analyser les leviers, tels que l’influence de la médecine légale, qui ont permis à l’archéologie de la mort de construire ses concepts et ses méthodes.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en