Planning safe mobility in Burkina Faso: the approach of the General Directorate for Mobility Planification des mobilités sûres au Burkina Faso : l'approche de la direction générale de la mobilité En Fr

Résumé En Fr

In their contribution to this collective work, BALLO Mohamed Ibrahim and YANOGO P. Isidore emphasise that the lack of road safety in Burkina Faso is partly linked to the quality of the road infrastructure. In addition to the behaviour of road users, the profile and layout of roads play a decisive role in the occurrence of accidents. Some accidents are caused by inappropriate infrastructure design, poor layout or inadequate signage.This situation is particularly marked in Burkina Faso's cities, where the road network is not multimodal, neglecting certain types of user, especially the most vulnerable such as pedestrians, cyclists and children. This lack of equitable sharing of the road network is an aggravating factor in the risk of accidents.The authors therefore recommend stepping up action on urban travel planning by incorporating solid mechanisms for safer mobility. The challenge is to ensure better coordination between urban mobility management and road safety, through an integrated approach.This approach is based on the concept of the ‘safe system’, which aims to organise all the components of road transport in such a way as to reduce the risk of accidents and minimise the consequences in the event of a collision. The aim is to adopt a global and preventive vision, in which each element of the system contributes to protecting road users. In this way, even if one link fails, the other systems can limit the impact and prevent serious injury or death by controlling the kinetic energy of impacts.

Dans leur contribution à cet ouvrage collectif, BALLO Mohamed Ibrahim et YANOGO P. Isidore soulignent que l’insécurité routière au Burkina Faso est en partie liée à la qualité des infrastructures routières. En effet, au-delà des comportements des usagers, le profil et l’aménagement des routes jouent un rôle déterminant dans la survenue des accidents. Certains accidents trouvent leur origine dans des conceptions inadéquates des infrastructures, un mauvais aménagement ou des insuffisances en matière de signalisation.Cette situation est particulièrement marquée dans les villes burkinabè, où le réseau routier ne présente pas un caractère multimodal, négligeant ainsi certains types d’usagers, notamment les plus vulnérables comme les piétons, les cyclistes et les enfants. Ce défaut de partage équitable de la voirie constitue un facteur aggravant des risques d’accidents.Les auteurs préconisent donc un renforcement des actions en matière de planification des déplacements urbains en intégrant des mécanismes solides pour une mobilité plus sécurisée. L’enjeu est d’assurer une meilleure coordination entre la gestion de la mobilité urbaine et la sécurité routière, à travers une approche intégrée.Cette approche repose sur le concept du « système sûr », qui vise à organiser l’ensemble des composantes du transport routier de manière à réduire les risques d’accidents et à minimiser les conséquences en cas de collision. Il s’agit d’adopter une vision globale et préventive, où chaque élément du système contribue à protéger les usagers. Ainsi, même en cas de défaillance d’un maillon, les autres dispositifs permettent de limiter les impacts et de prévenir les blessures graves ou les décès en maîtrisant l’énergie cinétique des chocs.