L’hôpital se moque de la charité : Mieux vaut être médecin que malade

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2004

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Diane Chauvelot, « L’hôpital se moque de la charité : Mieux vaut être médecin que malade », Des Travaux et des Jours, ID : 10670/1.bcl8qx


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Médecin psychiatre, psychanalyste, l’auteur est une dame âgée. Suite à une malencontreuse chute, elle se démet l’épaule. Rien de plus banal, sauf que, de diagnostics erronés en « fausses » réparations (opérations, prothèses, greffe, etc.), la patiente va se trouver prise dans une spirale : non seulement elle va être l’objet et la victime de pratiques médicales d’autant plus péremptoires qu’incertaines, mais aussi, elle va être la proie d’une bouffée délirante (d’origine toxique) qui l’amènera aux portes de la psychose. Cet ouvrage, écrit sur un mode grave, précis mais non dénué d’humour, est une critique non pas de la médecine mais de certains de ses représentants. L’auteur, avertie professionnellement, s’attache à décrire de « l’intérieur » l’émergence et l’efflorescence d’une bouffée délirante qui s’empare d’elle au sommet de son parcours médical. Dans ce document clinique rare et précieux, elle articule sa souffrance psychique avec les tracasseries rencontrées et les souffrances physiques analysées comme mode d’expression de l’inconscient. Elle interroge par là les conditions de possibilité sociales et institutionnelles de cette émergence délirante.

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