Séquençage thérapeutique des traitements systémiques de deuxième ligne du carcinome hépatocellulaire – Données de vie réelle

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2021

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Xavier Adhoute et al., « Séquençage thérapeutique des traitements systémiques de deuxième ligne du carcinome hépatocellulaire – Données de vie réelle », Hépato-Gastro & Oncologie Digestive, ID : 10670/1.bdcs8k


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Le passage à une seconde ligne de traitement systémique va concerner théoriquement la majorité des patients atteints par un carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé, en particulier après sorafénib. La progression parfois symptomatique de la maladie, l’insuffisance hépatique sont autant de facteurs limitant ce séquençage, d’autant plus que les molécules validées en seconde ligne appartiennent à la même classe thérapeutique (inhibiteurs de tyrosines kinases multicibles (ITK)). L’absence de biomarqueurs pour guider le traitement et le profil de tolérance des ITK sont d’autres facteurs limitants. Toutefois le paysage thérapeutique du CHC avancé bénéficie de changements profonds notamment sous l’influence des immunothérapies ciblant les points de contrôle immunitaire et leurs ligands. De manière comparable à d’autres pathologies tumorales, ces dix-huit derniers mois ont été marqués par le succès des associations thérapeutiques combinant immunothérapies par anti-PDL1 + anti-VEGFA en première ligne et celles combinant anti-CTLA-4 + anti-PD1 en deuxième ligne ; associations qui ciblent le microenvironnement et renforcent l’immunité antitumorale. Ces combinaisons permettent d’obtenir des taux de réponse supérieurs à 30 % et des survies prolongées, en particulier au sein de populations avec une infection virale B ou C. De nombreuses associations sont en cours d’investigations, y compris avec les ITK pour leurs propriétés immunomodulatrices et antiangiogéniques. Ces avancées certaines ne doivent pas occulter la singularité du CHC fréquemment associé à une cirrhose, l’absence de données pour un grand nombre de patients liés aux critères de sélection stricts des essais et les cas d’échecs encore fréquents.

Moving to a second-line systemic treatment concerns most of advanced hepatocellular carcinoma (HCC) patients, especially after first-line treatment with sorafenib. Symptomatic disease progression and liver failure are key factors reducing this process, especially since the approved second-line agents belong to the same therapeutic class (multi-targeted tyrosine kinase inhibitors (TKIs)). Additional challenges include the current lack of predictive biomarkers and the safety profile of TKIs. However, the therapeutic landscape of advanced HCC is undergoing significant shift driven by immunotherapies targeting immune checkpoints and their ligands. Similarly to other malignancies, the success of combination therapies with anti-PDL1 + anti-VEGFA in first line and anti-CTLA-4 + anti-PD1 in second line, targeting the microenvironment and enhancing anti-tumor immunity, has emerged over the last 18 months. These combinations allow response rates greater than 30 % and prolonged survival, especially in populations with hepatitis B or C viral infections. Numerous combinations are being investigated, including with TKIs for their immunomodulatory and antiangiogenic properties. These significant advances should not conceal the singular nature of HCC, closely linked to cirrhosis, the lack of data for a great number of patients due to the strict selection criteria of trials and ongoing frequent failures.

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